Vole encore et toujours...

...Le fin visage de l'Amiral Norrington.Ce dernier avait flâné à travers les ruelles commerçantes durant une bonne partie de la matinée,entre sourires polis et regards noirs de la part de certains qui le voyaient la parfaite copie de Lord Beckett.Cela lui faisait tellement bizarre,d'être pris pour un homme sans coeur alors que tout ce que James désirait était l'arrêt des combats entre pirates et serviteurs de la Couronne...Tout à sa mélancolique songerie,le gradé n'avait pas fait attention à une jeune femme accroupie au sol,cherchant visiblement quelque chose.

-Oh,toute mes excuses,mademoiselle ! s'empressa-t-il de dire à l'inconnue.Je suis vraiment le roi de smaladroits.J'espère ne point vous avoir blessée !

Bon,Norrington ne lui avait pas non plus "marcher dessus",mais son esprit tendait tellement vers le modèle de la personne ne faisant aucune vague que le moindre incident prenait des proportions démeusurées.

Sarah se releva lentement et regarda l'homme qui l'avait heurter de haut en bas. Apparement, c'était soit quelqu'un de la marine royal, ou alors de la compagnie des indes.
Sa tombait mal, même très mal.
Elle s'éforça tout de même a lui adresser un sourire. Timide, certe, mais un sourire quand même.

-Ho, ne vous en faîte pas, ce n'est pas grave du tout, il faut dire que je ne fesait pas attention non plus... !

*Reste calme, reste calme*, se dit Sarah. Plus elle aura l'air de n'avoir rien fait, plus elle sera sûr d'être tranquille, mais l'inquiètude se lisait sur son visage.

James remarqua l'expression assez mitigée de la jeune femme et trouva rapidement la cause d'un tel malaise : il était militaire ! Ce titre lui donnait le caractère injustifié de monstre sanguinaire.Il n'allait pas la manger,voyons ! Surtout pour un incident dont il était la cause...
Il lui souria,un beau sourire amical et pacifique.Pour la rassurer,car au fond,il ne lui voulait vraiment aucun mal !

-Je vous en prie,je suis seul responsable.Laissez-moi au moins vous aider à vous relever...

En galant homme,l'Amiral lui tendit la main afin que Sarah puisse s'y appuyer.Il n'avait pas encore remarquer la bourse ronde à la ceinture de la demoiselle,ni l'éclat doré et s'en échappait par une fente naissante...

-Amiral Norrington,je vous en prie.James Norrington.

Au moins,ils partiraient sur de bonnes bases,malgré le choc de la rencontre.Ne disait-on pas que les relations crées dans l'intensité avaient le plus de chance de perdurer dans le temps ? James voulait se montrer gentil et faisait de son mieux pour que tout aille bien autour de lui.Se rassurer,se dire que ce qu'il faisait n'était pas que "mal"...Qu'il était aussi capable de faire de bonnes choses !

-Est-ce que...Tout va vraiment bien ? lui demanda-t-il après un bref regard vers sa main,celle cachant la bourse.

Certes,Norrington n'était pas tombé de la dernière pluie.Cependant,il savait comme un autre que les temps étaient durs,surtout pour les petites gens sans le sou,alors que le Lord les écrasait d'impôts et que leurs dettes s'accumulaient de façon anarchique et affolante.Dans ses yeux gris,on pouvait lire une sorte de demande de confiance,un appel à la confession.

La jeune voleuse adressa un nouveau sourire a l'amiral.

-Enchantée... !

Finallement, il ne sembler pas si horrible que ça, mais bon, on verra par la suite des événements. Sarah n'était pas du genre a accordé sa confiance trop rapidement, elle préféré attendre... attendre de voir si elle pouvait faire vraiment confiance aux personnes qu'elle recontrait, c'est pourquoi elle n'osa pas dire sue tout n'allait pas pour le meilleur du monde.

-Oui... oui, ne vous en faîte pas, tout va bien ! répondit-elle un peux précipitement.

L'officier sentait bien que quelque chose clochait.Pas vraiment une certitude dure comme la pierre,mais plutôt une impression tenace,une petite voix lui murmurant que tout n'était comme cela devait être.Un détail dérangeant et pourtant inconnu,une émotion flottant dans l'air,diffuse et mystérieuse.Une intuition ?

-Très bien,si tout est à votre convenance,mademoiselle...

Ce fut cet instant que la bourse de la voleuse choisit pour rendre l'âme.Les pièces tombèrent au sol avec un cliquetis métalique,les bijoux et joyaux divers se répandirent sur les pavés gris sale,renvoyant les rayons du soleil en éclairs de couleur miroitants.L'anglais les regarda,sans paraître étonné plus que cela,puis plongea ses yeux dans ceux de la jeune femme avant de regarder à nouveau le petit trésor répandu au sol.Un soupir abattu fit abaisser les larges épaules de James.Pourquoi fallait-il toujours que cela tombe sur lui....
Devançant Sarah,il se baissa afin de ramasser une poignée de pièces d'or.

-Je pense que ceci mérite quelques explications,dit-il tout en se relevant.Si vous me les donnez de bonne grâce,je vous les rendrais.Entendu ?

Le marché atait honnête.D'ailleurs,il souria,encourageant.

Et bien voilà,ce n'était pas si difficile que cela...Bon d'accord,Norrington pouvait être impressionnant par de nombreux abords,avec son uniforme,son sabre et sa haute stature,mais il restait un être humain,un bon gars,au fond ! Un grand sourire illumina son fin visage et ses yeux gris pétillèrent.

-Fort bien,je vous remercie de votre franchise.Cependant,il me plairait assez de connaître votre histoire dans sa totalité.Mais il est déjà midi passé...Que diriez-vous de discutez pacifiquement de tout cela autour d'un déjeuner ?

D'un bref mouvement du buste,le gradé lui indiqua un petit marchand de vin un peu plus bas dans la rue dont la pancarte indiquait en lettres rouges "Au Vin de Madère".
James leva les mains en signe d'innoncence,sans se départir de son sourire.

-Il n'y aura ni soldats ni Lord,vous avez ma parole ! Et c'est moi qui vous invite.Sur mon compte,bien entendu !

Cette dernière phrase fut ajoutée avec bonne humeur tandis que James tendait son "bien" à Sarah.

Ah,enfin...Le sourire que lui donna la demoiselle satisfit l'Amiral.C'était toujours plus agréable de parler tranquilement en personnes civilisées plutôt que de se traquer comme des animaux sauvages ! Si la Nature avait doté l'être humain de raisonnement et de compréhension,c'était pour l'utiliser.

-Ravi de vous avoir comme convive,mademoiselle....Mademoiselle...?

Encore une habitude prise au fil du temps : toujours savoir avec qui il était,connaître un maximum de chose aux sujets de ses dernières...Mais la question était posée avec finesse et on ne pouvait presque pas lui en vouloir.

-Mais je manque à tout mes devoirs : puis-je vous proposer d'avancer à mon bras ?

Une petite lueur de malice naquit au fond du regard de Norrington : ils n'avaient pas encore totalement confiance l'un en l'autre te pourtant,chacun jouait avec brio sa partie.

James reçu le nom de la demoiselle avec un hochement de tête.Sarah Ledermann...Ledermann...Jamais entendu parler.Si cela se trouvait,il allait déjeuner avec un assassin renommé ou une flibustière crainte des quatre coins du globe ! Cette pensée quelque peu disproportionnée ne fit qu'appuyer un peu plus son sourire.Ah,Aventure,quand tu nous tiens...Tu ne nous lâches pas facilement.

-Enchanté de faire votre connaissance,mademoiselle Ledermann... lui glissa-t-il tout en commençant à marcher,la jeune femme accrochée à son bras.

De son point de vue,il ne fallait jamais négliger les rencontres dûes au hasard.En effet,c'était elles qui avaient le plus de chances de mener à des choses,informations ou autres personnes intéressantes.Qui sait,cette relation apporterait peut-être plus à l'Amiral qu'un simple compagnie agréable ?

-Je n'avais pas eu le plaisir de vous apercevoir par le passé dans ces rues.Etes-vous à Port Royal depuis longtemps ?

Sarah marcha donc au côté de l'amiral, mais ne put s'empêhcer de regarder autour d'elle. Elle était toujours comme ça, sur ses gardes. Avec le temps, elle se méfiait de tout, des paroles, des gestes, ou même d'un simple regard.
Elle regarda de nouveau droit devant elle et répondit a la question de l'amiral:

-Non... je vient d'arriver il y a environ 2 ans... et, il faut dire aussi que je me fais discrète...

Oui enfin, discrète, pas tellement que ça, puisse qu'elle passait ses journnée dans les rues a mettre ses mains dans les poches des passants et a guettait les nouveau venue, arrivant du port et ne la connaisant pas encore, et qu'elle pourrait voler par la suite.
Ces petit souvenirs la firent légérement sourire, comme a chaque fois qu'elle penssait a ce qu'elle avait fait. Parce que cela l'amusait de faire ça? Ou bien parce qu'elle avait, a chaque fois ,réussit a s'en sortir avec brio ? La deuxième hypothèse était, sans nul doute, a plus probable.
Oui, parce que voler n'était pas vraiment ce qu'elle aurait voulut faire, ni ce qu'elle aurait voulut devenir... mais bon, elle n'avait pas a se plaindre, elle était toujours en vie, et en bonne santé, enfin, en bonne santé, pas tant que ça, puisque la plupart du temps elle ne mangeait pas pendant au moins 1 semaine ! La vie devenait de plus en plus dur, surtout pour de spersonne ayant du mal a vivre, des gens pauvre, comme elle en faite...

[HJ: C''est bon, j'arrête d'écrire, sinon je vais écrire un roman ^^]

Hj : Mais non,vas-y lol XDDD



Oh,pour ça,tout le monde à Port Royal avait à se débrouiller avec les moyens du bord depuis que Lord Beckett avait fait main basse sur la ville,ses docks et ses garnisons : il contrôlait le flux de marchandises destinées à la population et maîtrisait cette dernière si une émeute de la faim se faisait présager par la répression,purement et simplement,à la manière d'un tyran assoifé de pouvoir.Autant César agissait de même pour repousser les limites de son Empire,autant Attila respectait un code de l'honneur quelque peu relatif,autant le Lord avait posé ses règles d'entrée de jeu : tout pour lui,et les autres n'avaient qu'à ramper pour obtenir des miettes microscopiques.Et les serviteurs de la Couronne n'avait pas agi assez vite pour réussir à échapper au joug sanguinaire du nouveau maître des lieux.Et tous avaient couber la tête,plus pour se préserver qu'en totale adhésion au concept.Ce n'était ni de la collaboration,ni pour autant de la résistance : juste un attentisme de granit en attendant des jours meilleurs,lumineux,loin de toute cette haine,de toute cette Mort...

-Discrète...A cause de vos activités,je présume...? demanda le gradé sur le ton d'une ironique complicité.Et pourtant,votre profession pourrait être plus utile que vous ne pouvez l'immaginer,mademoiselle.Tous les bourgeios et marchands bénéificiant de "petits avantages substantifs" pour leus bons et loyaux services se voient déjà punis d'une façon plus que légitime grâce à vous et à votre action.

James regardait à présent droit devant lui,un peu lointain,pensant tout haut sans vraiment s'en rendre compte.

-Cependant,il existent des personnes dont la perte d'or ou de bijoux importe peu...Tout ce qui compte est écrit noir sur blanc,sur du papier...

Lui-même avait déjà "volé" des documents à un voleur qui lui l'avait volé à une voleuse : les fameuses lettres de Marques qui avaient fait de lui un Amiral de la EITC.Et si l'évènement se reproduisait,mais cette fois avec des documents autrement plus importants et capitaux ? Et qui mieux que Sarah pouvait ainsi mettre des batons dans les roues d'un homme qu'elle détestait par dessus tout ?

Un nouveau sourire apparut sur les fines lèvres de la jeune femme. Un sourire amuser, qui s'adresser plus a elle que pour autre chose. La dernière phrase de l'amiral la fit complètement partir dans ses pensées...
Elle pensa d'abord qu'elle avait une fois penser a voler le dossier la concernant, qui était déjà pas mal remplit a son âge, et a le faire disparaître.
Mais a quoi bon ? De toute façon, il aurait bien trouver un moyen de la faire pendre, de la tuer coup de fusil, ou que sais-je encore... Et puis, elle continuer le vol, alors, a quoi cela servirait ? Il y aurait sûrement un autre dossier, qu'elle devrait a son tour faire disparaître, puis un autre, et encore un autre, etc.
Si seulement elle pouvait arrêter de voler, arrêter pour la vie et avoir une vie meilleur, un travail, une vie plus heureuse, plus calme, plus... une vie meilleur quoi !
Mais qui voudrait d'elle hein ? Qui voudrait d'une jeune voleuse, incapable de faire quoi que se soit et qui plus est une fille de pirate ? Non sûrement personne... même pas un petit marchand pauvre ? Non, certainement pas... ce qui était totalement compréhensif au fond... après tous ce qu'elle avait fais... et puis, elle ne leur en voulait pas, vraiment pas du tout...
Mais elle ne comprenait toujours pas quelque chose... pourquoi les personnes qui arrivait un peu moins bien a vivre que d'autre s'en prenait tant a elle ? Elle ne leur avait rien fait pourtant ? Les seules personnes qu'elle volait était les gens riches ! Enfin, bref, elle n'allait quand même démoralisé pour si peu !?
Revenant a la réalitée, elle répondit d'un ton calme, ce qui était assez rare chez elle qui était plutôt du genre a répondre rapidement...

-Oui... il y a des jours ou j'aimerai beaucoup obtenir ces papiers si précieux... mais pour l'instant, il ne me sont pas d'un très grande utilité...

Elle soupira et regarda a côté d'elle. Une jeune femme la regarda assez méchamment, voila un exemple concret de ce que les habitants pensés d'elle... elle tourna vite la tête pour regarder a nouveau droit devant elle.
Ces regards était dur a oublier, du moins, surtout pour elle, car cela signifiait être détester et rejetait. Pourtant, Sarah n'avait pas vraiment un caractère très... très agressif mais plutôt assez sympathique, enfin, sa dépendait des personne qu'elle rencontrait. Si par exemple elle rencontrait Lord beckett, se ne serai pas vraiment la même chose... non, elle serai vraiment... horrible ! Un peu normale, après ce qu'il a fais, après qu'il eu tuer son père, détruit sa vie ! Il fallait qu'elle arrête de penser a lui, cest vrai, pourquoi a chaque fois ses pensées se ramener sur cet homme ?
Elle poussa un nouveau soupire et continua a marcher tranquillement.

[Wahou je crois que c'est la première fois que j'écris autant XDDD]

Hj : Congratulations,dear ^-^


Les pensées s'enchaînaient de plus en plus vite dans la tête de James,comme s'il avait ouvert un livre et que le vent faisait tourner les pages à une vitesse folle.Mais c'était fou,si fou ! Un tel projet ne pouvait se mettre en place que si Sarah avait totalement confiance en lui,et vice versa.Si risqué...Mais le goût du danger ne s'oublie jamais,et Norrington,transporté par son grand projet,pensait que tout allait bien se passer,et même mieux que cela.

-Pensez à tout ces innocents qui croupissent derrière les barreaux des geôles du fort...Ils n'auront aucun procès équitable,aucune chance de sauver leur vie...Mais pourtant,Lord Beckett souhaite connaître tout sur tout sur ces pauvres êtres,à un point que tous les chefs d'accusation soient couchés sur le papier...Songez un instant que ces papiers soient volés,détruits,ou simplement faussés,il y aurait vice de l'accusation et les malheureux seraient relâchés...! Il suffirait de trouver un avocat assez fou,juste ou courageux pour mettre sous le nez d'un juge lui-même prêt à s'opposer au Lord les failles que nous aurions ouvertes et bientôt l'affaire remonterait jusqu'aux oreilles du Roi,lui qui est tant friand de Justice et d'Egalité ! Des remontrances seraient faites...Et la politique sanguinaire affaiblie,Beckett étant obligé de mettre de l'eau dans son vin.Immaginez le nombre de vies que nous pourrions sauver...

Oui,ce serait parfait ! Ce n'était pas vraiment le désir de devenir un héros ou une légende qui motivait l'Amiral,non,c'était celui d'abolir un système qu'il jugeait cruel et extrèmement mauvais.Les pirates,à côté de Cutler Beckett,étaient des enfants de choeur ! Certes,l'Angleterre n'avait connu plus grande prospérité depuis l'arrivée du Lord à Port Royal,les navires marchands venus d'Inde,d'Amérique du Sud et d'ailleurs se faisaient de moins en moins arraisonnés par les forbands tenus en respect par de puissants vaisseaux,mais la population de la ville,celle qu'on oubliait,le peuple de l'ombre,souffrait le martyre sous le simpôts,les arrestations arbitraires et un tas d'autres choses plus inhumaines les unes que les autres.Certes,l'intérêt du plus grand nombre passait avant tout...Mais,comme à tout,il y avait des limites à ne pas franchir,et Beckett ne leur accordait aucun crédit.Quelle honte ! Bon,d'accord,sans lui,James serait encore à Tortuga,à se saouler pour oublier à quel point son existance était un échec sur toute la ligne.Mais avoir un semblant de respect et d'estime pour l'homme qui l'avait tiré du mauvais pas ne signifiait pas forcément lui manger la main et applaudir des deux mains à ses décisions.
Trahison.
Le mot s'imposa dans l'esprit du britannique comme un coup de canon.S'il faisait cela,si son plan prenait forme et se concrétisait,il serait cela,un traître ! Sarah avait déjà un "dossier",certainement bien plus épais que le sien,ça ne la gênerait certainement pas plus que ça.Mais lui,lui qui se défendait d'adhérer aux plans de son patron,d'être blanc comme neige ou approchant,toujours du bon côté de la barrière,cette histoire prenait des airs de cas de conscience.Qu'est ce qui pèserait le plus lourd dans la balance,le fait que des innocents périraient sans qu'il ne fasse rien ou celui de trahir un monstre à qui il avait juré obéissance ? James frissonna comme s'il avait eu froid,mais c'était bien de l'inquiétude qui lui nouait désormais l'estomac.Soudain,le gradé eut l'impression d'avoir blasphémer en évoquant son idée,cette idée si dangereuse.

-Enfin...reprit-il,un peu mal à l'aise,avecl'impression oppressante d'être épié.Tout cela n'est qu'une idée en l'air...Il...Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre non plus...

Tout d'un coup,sa belle assurance était partie en fumée,comme happée par els mauvais souvenirs qui remontaient à la surface de sa mémoire et lui rappelaient que la chutte pouvait survenir plus vite que James ne le pensait,et vers quoi elle menait : l'Enfer,pire que tous les Lords et toutes les pendaisons du monde.Le regard grave porté sur le sol devant lui,l'anglais se maudit intérieurement d'avoir trop parlé.

Les mots des l'amiral résonnèrent comme un écho dans l'esprit de la jeune voleuse. Tous cela la tentait un peu... C'est vrai, faire en sorte que des personne ne soient pas tué et que Beckett se "calme" un peu lui plaisait... mais quelque chose la bloquait. Peu importe les conséquences que cela aurait sur elle, elle s'en ficherai royalement, mais Norrington, lui, ne devait pas raisonner comme elle...
En effet, si ils fessaient cela, il serai accusé de trahison, il mettrai son poste en jeu, et pas que ça, sa vie également... et cela énerverait Sarah au plus au point de savoir qu'un homme a était puni pour une bonne cause...
C'est a ce moment précis qu'elle se mit a réfléchir.
Bonne, certes, elle pouvait peut être exécuter ce 'autre mais, est-ce qu'elle pourrait faire confiance a cette autre personne, hein ? Car, si ça se trouve, elle ferait tout pour que Sarah se fase prendre, et alors, elle gagnerai peut être quelque chose, en plus de la haine de la jeune femme.
Celle-ci oublia vite cette idée complètement absurde, si ce n'est folle.
Et si elle demandait a ses ami(e)s de l'aidé ? Eux au moins, ils ne la trahiraient pas ? ... Non et non, elle ne voudrait certainement pas qu'ils commencent a avoir des ennuis, alors qu'ils n'étaient même pas encore connut au bataillons !
Ne plus y pensée, ne plus cherché, rester calme et oublier... voila ce qu'elle devait faire, sinon, sa tête aller bien exploser !

-Peut être..., dit Sarah, encore dans les nuages. Mais cela m'étonnerai que nous trouvions un avocat assez fou pour faire ça... enfin, je pense, après, je peux très bien me tromper...

C'est sûr, quel avocat accepterai de faire ça, alors que Lord pourrait bien ordonné sa mort dans les heures, les minutes, voir les secondes qui suivent ? Non, certainement personne, mais, comme elle venait de le dire, elle pouvait se tromper, peut être exister t-il un avocat assez fou pour e faire, on ne sait jamais... Elle même l'aurai fait, mais le jour où Sarah serai avocat, se ne serai pas demain, ni les jours qui suivent, d'ailleurs, le jour où elle aura un "travail" autre que le vole, se sera un véritable miracle !
Elle sentit un grand malaise venant de l'amiral. Regrettait il ses paroles ?

-Peut être que cela est trop curieux de ma art, mais j'ai la forte impression que vous regretter vos paroles précédente... je me trompe ?

Instinctivement,comme le font les promeneurs surpris en pleine campagne par un orage,Norrington rentra la tête dans les épaules.Sarah avait mis dans le mille.Mais comment avait-il pu ainsi se mettre sciemment à découvert,ouvrir son coeur pour ainsi dire et de cette manière faire des vagues qui ne tarderaient pas à le noyer ? Jamais James n'avait autant évoqué ce qu'il ressentait,formulé les idées fugaces et folles à l'instant où elles lui venaient,sans réfléchir à leur impact.Et bien bravo ! Encore heureux que la demoiselle ne soit pas espionne pour son patron ou encore disposée à renseigner le plus offrant pour adoucir son existance ! Tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler,c'était simplissime,pourtant...
L'Amiral était atteint du syndrome de non-confiance en lui-même,ce qui lui faisait voir toute ses idées comme calamiteusement mauvaises...

-Pour faire court,j'ai passé ma vie à aider des gens qui ne me voyaient pas.J'ai toujours été là pour eux,quand tout allait mal ou que le danger les guettait.Toujours présent,même quand ma propre vie n'était pas reluisante,je faisais tout ce que je pouvais,jusqu'à me mettre dans des situations détestables.Seulement,à la fin de l'histoire,quand tout le monde était heureux,que les "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" se dessinaient,je n'existais plus pour eux.Mon office accomplie,il n'y a plus aucune raison que j'occupasse encore une petite place sur la scène,je n'en avais ni le droit ni l'autorisation.Je crois que je commence à en avoir assez,mademoiselle.Prodigieusement.

C'était vrai,quoi,à la fin ! Sans lui,Will serait mort à dix ans,Elizabeth aurait vécu une vie qui lui aurait fait horreur,ça ne méritait peut-être pas une médaille,mais au moins un peu de considération,mince...Le pas auparavant léger et un brin conquérant du britannique avait cessé de l'être,désormais ce dernier traînait un peu les pieds,comme si ces confessions intimes lui pesaient.

-Je dois vous paraître égoïste,mais pour une fois,une toute petite fois,j'aimerais réussir quelque chose de grand pour quoi je serais reconnu.Non pas comme un Dieu,un sauveur magnifique et théâtral,mais comme quelqun de bien,tout simplement.

Génial,pour plomber l'ambiance,James avait fait fort,là.Se rendant compte de ce fait,son moral chutta un peu plus vers le zéro,pour arranger le tout.Avec un soupir,l'anglais se résigna à conclure.

-La seule et unqiue vérité,c'est que les héros ne gagnent jamais.On a beau nous raconter tous les plus beaux récits de la terre,la réalité est là : le bonheur,ça n'existe que dans les livres pour enfants.

L'Amiral en avait mis du temps à s'en apercevoir...C'était qu'ils étaient loin,les rêves de l'adolescence où il se voyait fervant défensseur de sa patrie qui l'accueillerait à bras ouverts lorsqu'il rentrerait chez lui...Adieu,les tapes dans le dos,les poignées de main et les regards admiratifs,les gamins lui demandant sans cesse de narrer ses voyages,la petite goélette pour le plaisir de voguer tout simplement,la petite propriété à l'écart de la ville et cette si jolie jeune femme,l'attendant sur le pas de la porte,un doux sourire aux lèvres,plein d'amour au fond du coeur et un enfant dans ses jupes...
L'officier avait coupé le cordon avec ce monde idylliquement mensonger,ça lui avait fait mal,mais ce qui ne tue pas rend plus fort.

James soupira pour la énième fois depuis sa rencontre avec la jeune voleuse.C'était bien beau d'avoir de grands projets,un coeur plein de courage pour les mener à bien,mais il n'y avait pas que cela qui pesait dans la balance de la Vie,malheureusement.Il exitait des contraintes matérielles comme l'argent,dont était victime la demoiselle,des vents contraires qui séparaient les personnes qui s'aiment,un destin qui faisait qu'elles ne se retrouvaient plus jamais par la suite,de hautes instances du monde qui vous désignaient une bonne fois pour toutes votre place,sans possibilités de pouvoir un jour seulement pouvoir songer à la changer.
Combien de fois le gradé avait espéré croiser Elizabeth au détour d'une rue et pouvoir lui expliquer,lui avouer tout ce que son coeur renfermait à son sujet ? Combien de son fois le beau visage de la pirate était apparu dans ses songes,hantant ses nuits et ses jours ? Pendant combien de journées,de soirées,de minutes,de longues secondes avait-il pensé à elle,se coupant du monde alentour auquel il manquait quelque chose d'essentiel,l'image de la jeune femme si loin de lui...Et pourtant,au réveil,en ouvrant les yeux,Elizabeth n'était pas là.Elle n'était jamais là.Et ça,c'était un fait accompli et avéré.Rien ne se passait jamais comme le voulait Norrington,tout lui échappait toujours.

-Cela semble si évident pour vous...Comme si tout un jour devait arriver comme vous le souhaitez.Ce serait trop simple,malheureusement...Nous sommes tous les deux dans le même panier,mademoiselle.

Nous ? Ils venaient à peine de se rencontrer,et tous deux étaient déjà alliés,confidents,presque bonnes connaissances.La vie était incroyable,parfois,vraiment incroyable...
Le gradé et la voleuse finirent par arriver devant la boutique du marchand de vin.Par la porte cochère grande ouverte sur quelques marches qui menaient au comptoir,on apercevait à la faible lumière de quelqules bougies un homme imposant et barbu,le gérant,ainsi que quelques tables,noyée sdans l'ombre,contre de larges tonneaux montés sur trépiers.Il faisait si sombre à l'intéreiur...Cela tranchait avec la luminosité de la rue.

-Après vous... dit James en s'effaçant pour la laisser passer en première.